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Comment aller au trot à cheval ?

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Comment aller au trot à cheval ?
Comment aller au trot à cheval

Le trot à cheval fait partie des allures dites “de base”, avec le pas et le galop. Dès ses premiers cours d’équitation, le cavalier en herbe apprend rapidement comment trotter. Mais cette allure qui semble si simple requiert tout de même un certain savoir-faire…

D’ailleurs, même les plus grands cavaliers perfectionnent le trot à cheval tout au long de leur carrière équestre ! Voyons cela en détail.

 

L’allure du trot à cheval décomposée

Le trot fait partie des allures naturelles du cheval. En liberté (ou tout du moins au pré), les équidés se déplacement majoritairement au pas. Toutefois, vous pourrez les voir au trot lorsqu’ils veulent s’écarter rapidement d’un potentiel danger ou qu’ils sont heureux de venir à votre rencontre.

Les poulains trottent tout naturellement dès les premiers jours de leur vie ! Vous n’aurez donc pas à “apprendre” le trot à votre monture, mais à perfectionner son allure et votre position en selle. Au trot, les chevaux vont à une allure d’environ 14 kilomètres/heure.

 

Comment aller au trot à cheval

Comment aller au trot à cheval

 

Voici comment on peut décomposer le trot qui est une allure sautée symétrique :

  • Le bipède diagonal droit (antérieur droit et postérieur gauche) est en suspension au-dessus du sol. Dans le même temps, le bipède diagonal gauche est en contact avec le sol.

 

  • Le bipède diagonal droit (antérieur gauche et postérieur droit) se lève à son tour. Le bipède diagonal gauche retrouve le contact avec le sol.

 

  • … Et ainsi de suite !

 

Les préambules indispensables pour bien trotter

Tout d’abord, il convient de rappeler quelques principes de base. Avant de travailler le trot avec votre jeune cheval, ayez conscience qu’il faut qu’il soit parfaitement débourré. Si votre monture n’est pas à l’aise avec un cavalier sur le dos, même au pas, vous risquez de perdre le contrôle au trot.

Ensuite, votre cheval doit avoir une selle adaptée à sa morphologie. Il risquerait d’être blessé ou de ressentir de l’inconfort si la selle lui cause des frottements au niveau du garrot ou de la sangle. De même, on ne se lance pas dans de longs “trottings” sur un sol dur si sa monture n’est pas correctement ferrée.

Les cavaliers débutants doivent pratiquer le plus souvent possible le trot pour bien maîtriser cette allure. Exercez-vous à ressentir le mouvement des jambes de votre cheval et le ballottement cadencé de votre propre corps pour que cela devienne naturel.

 

Les cas particuliers de trot à cheval

Ces trots-là sont un peu plus originaux…

Le trot rassemblé

Le trot rassemblé est pratiqué dans les reprises de dressage classique. C’est un trot très “rond”, esthétique et puissant. Le cheval semble se rassembler sur lui-même en engageant fortement ses membres postérieurs et son dos. Le trot rassemblé exige beaucoup de force et de motricité physique de la part du cheval.

Il ne s’atteint qu’à un stade de dressage avancé. On peut aussi citer le piaffer, sorte de trot pratiqué sur place et le passage, un trot spectaculaire et très ralenti. Là encore, on ne les apprend qu’après des années de savoir-faire en matière d’équitation.

 

Le trot dans les courses hippiques

Vous avez sûrement déjà vu des courses de trot hippique. On choisit pour ces compétitions des chevaux de selle très rapides et élancés, comme des trotteurs français, des trotteurs Orlov ou encore des trotteurs américains. Les bons trotteurs peuvent aller jusqu’à 50 kilomètres/heure lors des courses !

Tout l’enjeu de leur éducation consiste à leur apprendre à rester au trot et à ne pas partir au galop lorsque la vitesse augmente.

 

Le trot dans les courses hippiques

Le trot dans les courses hippiques

Les trots défectueux

Certaines allures sont dites défectueuses, car elles sont souvent causées par un manque d’impulsion du cheval. Lors de l’aubin, le cheval galope des antérieurs et trotte des postérieurs, ou l’inverse. Le traquenard est un trot où un des membres est toujours en avance sur les autres, comme s’il était désynchronisé.

A ne pas confondre avec des allures comme l’amble ou le tölt, qui sont des allures rares naturellement adoptées par certaines races de chevaux.

 

Le trot assis à cheval

Le trot assis consiste, comme son nom l’indique, à rester assis sur sa selle. Cela peut paraître simple pour les non-cavaliers, mais c’est souvent synonyme de “tape-cul” pour ceux qui savent ! En effet, ce n’est pas toujours très confortable de rester assis au trot.

Cette allure “secoue” beaucoup le cavalier qui, lorsqu’il débute, peut avoir bien du mal à rester en selle et à s’en tirer sans trop de courbatures. Pourtant, c’est indispensable d’être à l’aise au trot assis.

Voici quelques conseils pour mieux vivre cette allure :

 

Adopter la bonne position

La clé pour être à l’aise au trot assis, c’est de laisser son bassin et ses articulations fonctionner librement. Asseyez-vous correctement dans le fond de la selle sur vos ischions (les petits os pointus des fesses). Ensuite, tâchez de “déverrouiller” votre bassin, vos genoux et vos chevilles.

Pour cela, il faut suivre les mouvements du cheval sans se raidir. Bien sûr, on garde sa colonne vertébrale bien droite. Vous pouvez essayez d’enlever vos étriers pour tester si votre position est solide. Vous pouvez relever les étrivières pour ne pas qu’elles tapent sur les flancs du cheval.

Mais attention à ne pas crisper vos jambes contre le flanc du cheval, ce qui vous ferait perdre toute souplesse.

 

Avoir le bon état d’esprit

Le maître mot est : on se détend ! Plus vous vous crisperez et plus vous passerez un mauvais moment. De plus, en rigidifiant votre corps, vous perdez toute chance de vous lier aux mouvements de votre monture.

Oubliez donc la norme qui dit que “séance de trot assis” est synonyme de mauvais moment. Respirez profondément et tâchez de ressentir le rythme et la cadence de votre monture. Si vous n’arrivez vraiment pas à vous détendre, c’est peut-être parce que vous devez gérer la direction de votre cheval.

Dans ce cas, demandez à quelqu’un de faire tourner votre cheval en longe dans le manège. Vous pourrez alors complètement lâcher prise, vous concentrer sur votre position et même potentiellement fermer les yeux.

 

Pratiquer, pratiquer et pratiquer !

Pas de pression : apprendre à être à l’aise au trot assis prend du temps. Essayez de pratiquer le plus possible car mieux vaut de courtes séances régulières que de longues séances trop rares. N’oubliez pas non plus de ménager votre monture pour éviter de lui faire mal au dos.

 

"Aucune heure passée en selle n'est gaspillée"

“Aucune heure passée en selle n’est gaspillée”

Pour cela, au début, vous pouvez attraper une poignée de crins ou le pommeau de votre selle afin de ne pas être “remué”. Cela vous évitera aussi de vous agripper aux rênes et de faire mal à la bouche de votre compagnon. Vous pouvez aussi investir dans un amortisseur à placer en-dessous de la selle.

Cela évitera à votre monture d’aller trop souvent chez l’ostéopathe

“Aucune heure passée en selle n’est gaspillée”

Winston Churchill

 

Le trot enlevé à cheval

Le trot enlevé a été inventé justement pour réduire les désagréments du trot assis. Il permet au cavalier d’éviter d’être ballotté sur sa selle et, surtout, d’épargner le dos du cheval lors de longues distances. On apprend assez tôt le trot enlevé lors des cours d’équitation.

Il demande un peu de pratique, mais c’est un mouvement très simple à saisir. Le principe ? Le cavalier se lève un temps sur deux et se rassoit dans sa selle sur le deuxième temps.

Le tout est de trouver la bonne cadence et d’être en rythme avec l’allure de sa monture. A terme, vous pourrez même changer la cadence des pas de votre cheval juste en modifiant votre propre cadence.

 

La bonne posture

Pour bien trotter enlevé, il faut se tenir droit, garder le regard rivé loin devant et utiliser les muscles de ses cuisses pour se relever. S’il y a bien une règle d’or à respecter, ce serait “rester lé-ger“. On ne se rassoit pas lourdement dans sa selle et on ne crispe pas ses doigts sur les rênes.

Vos abdos et vos fessiers doivent seuls vous permettre d’exécuter ce mouvement. Vos jambes doivent être fixes et rester à la sangle, vos pieds enfoncés au tiers supérieur dans les étriers. De plus, ne tentez pas de vous élever de manière verticale.

Votre buste doit toujours être penché environ de 30 degrés vers l’encolure de votre monture. C’est un coup à prendre, mais cela vient vite !

 

Etre sur le bon pied au trot

Il faut absolument être toujours sur le bon pied lorsque vous trottez enlevé. Cela signifie que lorsque le postérieur extérieur (donc du côté de la barrière) et l’antérieur intérieur (donc du côté de la carrière) sont en l’air, vous devez vous asseoir. Lorsque le postérieur intérieur et l’antérieur extérieur sont en l’air, levez-vous.

Si vous avez du mal au début, essayez de bien observer l’épaule droite de votre cheval pour savoir quand l’antérieur est en l’air. N’hésitez pas à compter dans votre tête : “1, 2, 1, 2…”. Cela doit devenir naturel, un peu comme votre rythme cardiaque. Pourquoi est-il si important de trotter sur le bon pied ?

Pour ne pas casser l’impulsion de votre monture en vous asseyant lorsque son postérieur intérieur est engagé. Vous garderez ainsi une bonne impulsion.

Lorsque votre cheval change de sens, on dit qu’il change de main. Cela arrive parfois aussi au sortir d’une figure de manège ou après avoir sauté un obstacle. A vous de le repérer et de rajuster tout de suite votre rythme. C’est facile : restez deux temps assis ou deux temps en l’air pour trotter de nouveau sur le bon pied.

 

Vous savez désormais tout sur le trot !

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