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Le pansage, une manière naturelle d’éducation des enfants

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Le pansage, une manière naturelle d’éducation des enfants
Le pansage, une manière naturelle d'éducation des enfants

Le pansage est un moment clef dans l’entretien d’un cheval. Il est aussi un moyen qui favorise l’éducation des enfants.

Et les facteurs qui entrent en jeu dans cet entretien sont à la base des pratiques de thérapie avec le cheval (TAC), de l’équithérapie ou de l’hippothérapie. Cependant, ces facteurs ne s’arrêtent pas au pansage.

Même si leurs effets y sont suffisamment remarquables pour qu’une thérapie, par exemple, puisse s’en contenter dans un premier temps. Par ailleurs, ce qui vaut pour une thérapie peut fort bien être pris en compte, à plus forte raison, dans le cadre d’une démarche éducative.

En effet, deux autres phases de la relation cheval-cavalier peuvent également être utilisées, sciemment, dans un but éducatif ou thérapeutique. Sans avoir à se préoccuper d’art équestre.

Ces deux autres phases correspondent au travail à pied avec le cheval et au travail monté. Nulle recherche de performance dans chacune de ces phases, mais seulement la recherche d’un sentiment amical partagé et de ce qu’il peut apporter de bien.

Avec son franc-parler d’homme du 16ème siècle, Montaigne qui aimait, plus que tout, les longues heures passées à cheval, écrit dans ses Essais :

Je n’ai aimé d’aller qu’à cheval (..) Je ne démonte pas volontiers quand je suis à cheval, car c’est l’assiette en laquelle je me trouve le mieux. C’est là où sont mes plus larges entretiens.

La première étape de la relation avec le cheval est celle du pansage. C’est à partir de ce moment que peut commencer à se construire un nouveau type de relation entre deux êtres sensibles, fondé sur la confiance et le respect mutuel.

 

Définition du pansage d’un cheval

A l’origine, les mots penser et panser étaient très proches.Probablement issu du même mot ibérique “pensar”. Sans doute parce que pour panser quelqu’un, autrement dit, en prendre soin ou le soigner, il faut d’abord y penser.

Aujourd’hui, le terme est principalement employé pour parler de l’entretien d’un cheval. Toutefois, l’idée de la pensée préalable au soin peut être conservée. En effet, le pansage d’un cheval implique une succession d’opérations qui doivent être réfléchies.

pansage cheval

Communication passive et passionnée lors du pansage de son cheval

 

De ce point de vue, elles incitent à se concentrer sur le moment présent. On ne peut panser un cheval en pensant à ce qu’on a fait hier ou à ce qu’on fera demain.

Eckard Tolle, l’auteur du célèbre ouvrage “Le pouvoir du moment présent” rappelle que :

Dès que vous honorez le moment présent, les malheurs et les combats disparaissent, et la vie se met à couler dans la joie et la facilité. Lorsque vous agissez sur la prise de conscience du moment présent, tout ce que vous faites s’imprègne d’un sentiment de qualité, d’attention et d’amour, même l’action la plus simple.”

 

Matériel nécessaire au pansage d’un cheval

Il est lié à ses différentes opérations. Elles sont au nombre de six et débutent après avoir attaché le cheval avec un licol relié par une longe à un poteau ou à un barreau du box. En effet, la confiance n’exclut pas la sécurité. Le catalogue Zaldi, par exemple, offre un grand choix de licols.

 

L’étrille

Le pansage d’un cheval commence par le passage de l’étrille. C’est une brosse à poils durs.

On en distingue plusieurs sortes suivant leurs formes. Elle se passe uniquement sur les parties charnues du cheval, sans oublier le ventre.

En aucun cas sur la tête, les jambes ou les zones osseuses. Le mouvement avec la brosse doit être circulaire et dans le sens des poils. Ce premier passage est loin de suffire !

Il enlève les poils morts. Il désincruste la boue ou la poussière qui s’est mise sur ou sous les poils, mais ne la fait pas tomber. C’est là le rôle du bouchon.

 

Le bouchon

C’est aussi une brosse à poils durs. On l’utilise pour faire tomber les saletés qu’a fait ressortir l’étrille.

Pour cette raison, elle se passe de la même façon que l’étrille et sur les mêmes zones.

 

La brosse douce

Elle vient en troisième position. On l’utilise pour enlever les derniers grains de poussière, soulevés par l’étrille et le bouchon. Mais, la brosse douce sert surtout pour brosser la tête du cheval et ses zones sensibles.

Elle existe en plusieurs tailles. La plus petite est mieux adaptée pour faire la tête du cheval et, notamment, le contour des yeux.

 

La brosse à crins

La brosse à crins sert uniquement à démêler la crinière, le toupet et la queue du cheval. Cette opération vient en quatrième position.

Pour éviter que cela soit douloureux pour le cheval, il vaut mieux commencer par les extrémités. On prend d’une main quelques mèches de la crinière ou de la queue et on brosse de l’autre, en remontant progressivement vers la racine.

Par ailleurs, quand on aborde la queue, par sécurité, il est préférable de se placer de côté.

 

Le cure-pieds

L’opération est toujours un peu délicate, mais elle est indispensable. Le cure-pieds permet de retirer les petits cailloux qui ont pu se coincer sous le sabot et qui peuvent blesser le cheval à la longue.

Attention, toutefois, à ne pas toucher la fourchette. C’est une partie très sensible. On se place de côté, dos vers la tête du cheval, et on attrape la jambe du cheval par le haut.

En même temps, on lui parle et on lui demande de donner son pied.

 

La petite éponge douce

Avec elle se termine le pansage du cheval. La petite éponge douce  permet de nettoyer, avec délicatesse, le contour des yeux et les narines du cheval.

 

Le pansage d’un cheval au moment d’un concours

C’est un moment important pour le cavalier. Il va pouvoir mesurer le niveau atteint en faisant corps avec son cheval.

Sa maîtrise dépend de sa technique, mais son évaluation va aussi dépendre du soin dont il aura su entourer son cheval. Il lui faut toujours avoir sous la main une boîte de pansage, avec tout le nécessaire au pansage de son cheval.

De nombreux modèles existent sur le marché, de même qu’il est possible de visionner de nombreux tutoriels pour bien préparer son cheval ou de feuilleter de nombreux livres spécialisés sur le sujet.

Le concours est une école de responsabilité. Il revient au cavalier de penser à tout ce qui lui est nécessaire pour que sa participation se passe dans de bonnes conditions.

 

Equithérapie et bienfaits d’un bon pansage

C’est là un autre aspect de l’apport du cheval dans le comportement individuel et social du cavalier ou du patient à qui a été prescrit une équithérapie ou une thérapie avec le cheval.

Les spécialistes parlent souvent d’équithérapie et d’hippothérapie, mais le terme qui semble s’imposer, en France, est plutôt celui de thérapie avec le cheval ou TAC.

On doit l’expression à Renée de Lubersac, véritable pionnière en la matière et fondatrice de la Fédération Nationale de Thérapies Avec le Cheval (FENTAC).

 

Effets thérapeutiques du pansage

Dans une thérapie avec le cheval, la monte n’est pas primordiale. C’est pourquoi le terme d’équithérapie n’est pas vraiment approprié, car il suggère une monte qui n’est pas toujours indispensable.

A l’inverse, le pansage ou le travail à pied sont des étapes incontournables. Elles se fondent sur l’instinct grégaire du cheval et sur son besoin de communiquer.

A la différence, de la communication humaine, la communication animale, dont celle portée par un cheval est une des plus aboutie, se fait indépendamment de tout jugement. Naturellement. Simplement.

Ce contexte auquel le pansage ajoute le toucher, via le brossage, aide les patients à rétablir une relation de confiance avec leur environnement. Pour Brigitte Martin, qui a remplacé Renée de Lubersac, disparue en juillet 2015, à la tête de la FENTAC, dans une thérapie avec le cheval :

Les processus d’attachement sont à l’œuvre. Au fil des séances et des interactions qui se nouent, un accordage, entre le patient, le cheval et le thérapeute, se réalise, permettant la réalisation d’un lien d’attachement sécure. La communication se rétablit dans une quête de compréhension mutuelle.

 

Reconnaissance universitaire de la thérapie avec le cheval

Avec le cheval, le rôle de la médiation animale dans la reconstruction psychique d’une personne a été dûment reconnu par l’Université. La FENTAC et l’université Pierre et Marie Curie (Pitiè-Salpétrière) organisent ainsi conjointement une formation modulaire de 600 h qui se déroule sur 3 ans. Les premiers cours ont eu lieu en 1989.

La particularité de cette formation est qu’elle s’adresse avant tout à des professionnels de la santé et que la thérapie avec le cheval est, de ce fait, considéré comme une spécialité. D’ailleurs, ces spécialistes n’interviennent auprès de leurs patients que sur prescription médicale.

D’autres écoles et d’autres formations existent dont, par exemple, le diplôme en thérapie avec le cheval de la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale.

 

Le pansage, comme élément d’un processus éducatif.

Qu’il soit thérapeutique ou propre à une activité équestre, le pansage est loin d’être un acte ordinaire. Il s’inscrit naturellement dans un processus éducatif. Outre le moment présent auquel il redonne tout son sens, il implique une responsabilité. Celle du soin à apporter à son partenaire animal pour que le couple animal-être humain puisse donner le meilleur de lui-même.

De sorte que, comme le dit l’administration, elle-même, pour les jeunes enfants, de 8 à 11 ans  :

La pratique de l’équitation sur poney participe à l’éducation des jeunes, à leur épanouissement physique comme à la formation et à l’épanouissement de leur personnalité. Et sur le plan de la technique on va pouvoir vraiment confier le poney à l’enfant, lui en donner la responsabilité et l’entretien, en même temps qu’il aura toujours le même animal (si possible).

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