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Pourquoi et comment ferrer un cheval ?

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Pourquoi et comment ferrer un cheval ?
Pourquoi et comment ferrer un cheval

Ferrer son cheval, c’est devenu un geste presque automatique. La grande majorité des équidés qui sont montés en reprise, en randonnée ou en concours sont ferrés. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le ferrage était si important ?

Avez-vous pensé à laisser votre cheval “pieds nus” ou à changer sa ferrure ? Voici toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le principe de la ferrure et les différentes sortes de ferrures pour chevaux.

 

L’histoire du fer à cheval

Les premières traces du fer à cheval remontent à l’Empire romain. A l’époque, les cavaliers utilisaient des hipposandales pour éviter l’usure prématurée de la corne des sabots de leurs montures. Ces pièces de métal retenues par des lacets de cuir sont véritablement les ancêtres du fer à cheval.

Mais c’est au XIème siècle, en plein cœur du Moyen-Âge, que cet accessoire devient incontournable. Les cavaliers placent des plaques de fer sous les pieds de leurs compagnons à sabots et constatent les effets très positifs sur leurs déplacements. Le fer à cheval sous sa forme actuelle voit le jour : il n’évoluera que très peu ensuite.

Le premier traité sur la maréchalerie naît au XVIème siècle en Italie (“La manière de bien emboucher, manier et ferrer les chevaux”), puis cette discipline se codifie peu à peu jusqu’au XVIIIème siècle. Lors de la Première guerre mondiale, les chevaux sont massivement ferrés avant de partir au combat.

Un siècle plus tard, les ferrures orthopédiques voient le jour pour redresser les défauts d’aplomb des chevaux. Depuis, la composition des fers s’est fortement modernisée : à l’acier traditionnel se sont ajoutés des alliages de matériaux comme l’aluminium, le silicone, la résine composite… Les fers sont devenus plus performants et plus légers, pour un plus grand confort des chevaux au quotidien.

 

Zoom sur le maréchal-ferrant

C’est au Moyen-Âge également que naît le métier du maréchal-ferrant, qui a traversé les siècles. Cette profession “vieille comme le monde” consiste à fixer avec des clous les fers aux pieds des chevaux. Vu comme un forgeron maniant le feu et l’acier avec force et adresse, il devient vite un artisan respecté de ses pairs.

De nos jours, le maréchal-ferrant est indispensable dans le monde de l’équitation. Sa profession s’est généralisée partout dans le monde, de la France aux Etats-Unis en passant par la Chine. Il officie dans des lieux très variés : centres équestres, haras, écuries de courses hippiques et de sports équestres, chez les particuliers…

Le maréchal-ferrant travaille également en collaboration avec le vétérinaire dans le cadre du traitement des affections et des maladies du pied du cheval. Cet expert possède obligatoirement un diplôme spécifique pour pouvoir exercer. Certains possèdent des compétences orthopédiques supplémentaires très utiles.

 

Pourquoi ferre-t-on un cheval ?

Depuis des siècles, on cherche à améliorer le confort et les performances du couple cheval-cavalier grâce à l’équipement. Création de la selle, du mors, des guêtres… La ferrure s’inscrit parfaitement dans cette démarche d’améliorer les besoins en termes d’équitation. Voici les raisons à la pose de fers à cheval :

 

  • Prévenir l’usure du sabot

La première raison et la plus évidente, c’est celle de la protection du cheval contre des sols trop durs ou abrasifs. Dans la nature, le cheval choisit lui-même sur quels terrains il marche. De manière naturelle et instinctive, il alterne la marche sur des sols faits d’herbe, de terre, de sable, de boue…

Cependant, depuis qu’il est domestiqué, notre compagnon saboté ne peut plus se promener où bon lui semble. Son pré est circonscrit par un enclos et on l’emmène monté sur des terrains bien spécifiques. Or, le sol bitumé et les pavés attaquent la corne du sabot du cheval et l’usent prématurément. C’est pour cela que les premiers fers à cheval furent inventés.

De plus, même les chevaux qui font de la randonnée (terre, herbe) ou des reprises en manège (sable) ont besoin d’une bonne ferrure. Marcher toujours sur le même type de sol et selon un rythme imposé, comme le trot enlevé par exemple, pourrait nuire au bon état de leurs pieds.

 

  • Apporter plus de stabilité

Les petits cailloux qui se coincent dans les sabots des chevaux peuvent causer des blessures et des abcès. Pourtant, il est difficile de faire autrement lorsqu’on monte en terrain varié. Même chose pour les terrains sableux, boueux ou enneigés, à l’origine de sacrées glissades…

Heureusement, on peut fixer des crampons sur la plupart des fers à cheval. Ces accessoires se révèlent très pratiques lors des compétions de saut d’obstacles, de concours complet ou d’équitation western.

 

équitation western

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  • Corriger les aplombs défectueux

Les ferrures orthopédiques peuvent faire des miracles sur les aplombs des équidés. En effet, ces défauts de positionnement du pied causent des boiteries, des trébuchements et même des blessures à la longue. Ils finissent par causer des pressions sur les tendons et les articulations du cheval en les sollicitant à l’excès. Avec une ferrure appropriée, on règle de très nombreux problèmes de ferrure.

 

Tous les combien faut-il ferrer son cheval ?

En moyenne, il est conseillé de faire venir le maréchal-ferrant toutes les six à dix semaines. Cela dépend de la fréquence et du type d’activité de votre cheval, ainsi que du genre de terrain sur lequel il marche. De plus, tout dépend aussi des individus : certains chevaux ont la corne qui pousse particulièrement vite ou de manière irrégulière selon leurs défauts d’aplomb.

On s’en rend compte en entretenant leurs pieds régulièrement, notamment pendant le pansage. Demandez conseil à votre maréchal-ferrant, c’est la personne la plus à même de vous faire des recommandations, surtout s’il s’occupe de votre monture depuis longtemps. Tous les chevaux sont différents et requièrent un ferrage spécifique et adapté à leurs besoins.

 

Les différentes sortes de fer à cheval

Le fer à cheval est composé de différentes parties : les éponges aux bouts des deux branches, les quartiers sur la partie arrière, les mamelles sur la partie intermédiaires et les pinces sur la partie avant. Les étampures sont les petits trous qui accueillent les clous. Toutefois, il peut se décliner sous de nombreuses formes selon le type de besoins du cheval.

 

On distingue :

  • La taille du fer

Tout comme nos chaussures, les chevaux eux aussi ont des pointures différentes ! Le nombre d’étampures ne change pourtant jamais : entre huit et dix selon les fabricants de fers.

 

  • Le matériau employé

Fer, acier doux, aluminium, plastique, nylon, caoutchouc, kevlar… De nombreuses matières peuvent être employées pour fabriquer les fers. La plupart du temps, il s’agit d’alliages destinés à rendre les fers plus légers ou plus performants.

 

  • La forme du fer

Elle est entièrement personnelle à chaque cheval. Le maréchal-ferrant va se charger d’appliquer le fer sur le sabot et de le façonner de façon à ce qu’il soit parfaitement ajusté.

 

"Les petites causes ont parfois de grands effets

“Les petites causes ont parfois de grands effets…”

  • Les accessoires et améliorations

Crampons, plaques de protection, renforts en silicone, système pour empêcher la neige de s’accumuler… Il existe beaucoup de petits ajustements pouvant être faits sur demande aux fers à cheval.

“Les petites causes ont parfois de grands effets : l’absence d’un clou perdit le fer à cheval, de fer à cheval la monture et de la monture le cavalier”

Benjamin Franklin

 

Les différentes sortes de ferrures

Certaines ferrures sont adaptées spécifiquement à un type d’activité ou de morphologie du cheval. Petite liste non exhaustive des exceptions et particularités.

 

La ferrure “rolling”

Pour les équidés qui ont du mal à supporter le port des fers, la ferrure rolling est une vraie solution. Elle consiste à biseauter l’avant du fer afin d’améliorer la bascule du pied. C’est très utile pour les chevaux qui usent prématurément la pince du sabot plutôt que de s’appuyer sur le talon.

Le ferrage d’un poulain

Il n’y a pas d’intérêt à ferrer les jeunes chevaux avant leur débourrage. Au contraire, marcher “pieds nus” leur permettra de renforcer la corne de leurs sabots naturellement. Demandez conseil à votre maréchal-ferrant et à votre vétérinaire pour programmer la première séance de ferrage.

Par contre, il est important d’enseigner tôt au poulain à donner ses pieds pour faciliter le travail du professionnel.

 

Les différentes sortes de ferrures

Les différentes sortes de ferrures

 

Le ferrage d’un cheval cagneux ou souffrant d’une pathologie

Les chevaux cagneux ont les pieds naturellement tournés vers l’extérieur, et c’est le contraire pour les chevaux panards. Pour remédier à ce gros problème d’aplomb, le maréchal-ferrant placera des fers asymétriques afin de rééquilibrer le membre du cheval. Les équidés souffrant de pathologies locomotrices (maladie naviculaire, tendinite du performant, syndrome podotrochléaire…) peuvent voir leurs souffrances réduites grâce à une ferrure adaptée.

Le maréchal-ferrant devient alors un artisan du bien-être de votre monture en lui créant une ferrure sur mesure. Parfois, le résultat est spectaculaire et permet de vraiment soulager les déséquilibres dans la locomotion du cheval.

 

Le ferrage d’un cheval de course

Les chevaux de course de galop, de trot ou de steeple-chase nécessitent des fers particuliers. Ils doivent être particulièrement légers car chaque gramme compte au moment de la course, et ne doivent pas les gêner au galop. Certains fers en aluminium sont conçus tout spécialement pour les chevaux de course, comme le modèle Concorde par exemple. 

 

Vous savez tout sur le ferrage de votre monture. Pour toute autre question, n’hésitez pas à contacter le véritable expert des pieds de votre cheval : le maréchal-ferrant !

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