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Comment protéger au maximum mon cheval contre les nuisibles (puces, mouches…) ?

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Comment protéger au maximum mon cheval contre les nuisibles (puces, mouches…) ?
Comment protéger au maximum mon cheval contre les nuisibles (puces, mouches...) ?

Voilà que vous rendez visite à votre cheval préféré et, horreur ! Mouches et nuisibles en tout genre ont fait de lui leur nouveau terrain de jeu. Le problème, en plus de la gêne occasionnée, c’est que la plupart des insectes s’attaqueront à votre compagnon, posant à terme quelques inquiétudes à propos de sa santé.

Par chance, de nombreux remèdes et gestes pratiques existent, et nous les avons rassemblés pour vous dans ce guide complet. Risques, espèces et solutions, on vous dit tout !

Pourquoi est-il important de tenir les parasites à distance ?

Vous n’accepteriez pas que votre maison ou votre animal de compagnie soit infesté par les tiques, les mouches ou les puces? Le cheval et son écurie mériteront une attention et des soins équivalents.
La prévention des nuisibles équins sera essentielle au bien-être de l’animal. Non seulement ils mordent, piquent et agacent les chevaux, mais ils pondent également des œufs qui se nourriront de la chair de l’animal en éclosant.

Une situation préoccupante, qui pourra entraîner des complications quant à la santé des gencives, de la langue, de la peau, des intestins… Et plus encore !

Pourquoi est-il important de tenir les parasites à distance ?

Vous porterez une attention particulière aux pattes avant et arrière, à la poitrine, au cou, au ventre et aux flancs pour détecter la présence de mouches. Les lèvres, la mâchoire et la gorge ne devront pas être ignorées.

Des maladies potentielles

Les nuisibles peuvent également propager des maladies graves, voire mortelles avec notamment :

  • L’encéphalomyélite équine. Aussi connue sous le nom de « maladie du sommeil », l’encéphalomyélite équine orientale ou occidentale est une maladie virale qui attaque le système nerveux central. Elle est propagée par les moustiques, et ne possède aucun remède connu. Le taux de mortalité chez les chevaux atteints de 90 à 95 %.
  • Le virus du Nil occidental. Originaire d’Afrique, le VNO est moins susceptible d’entraîner la mort que l’encéphalomyélite, mais peut nécessiter un traitement vétérinaire approfondi. Et entraîner des déficits neurologiques durables chez les chevaux affectés. Des vaccins existent toutefois, et se sont révélés très efficaces. Afin de s’en prémunir, les abreuvoirs pourront être systématiquement vidés, nettoyés et des insectifuges pourront être utilisés.
  • L’anémie infectieuse équine. Ce sont les taons qui la propagent. Il n’existe pour l’heure aucun vaccin.
  • Les plaies d’été. Certains chevaux sont plus sensibles que d’autres à l’habronémie cutanée, plus communément appelée « plaies d’été ». Des lésions cutanées disgracieuses et suintantes, causées par les larves infectieuses des vers présents dans l’estomac.
Les mouches sont responsables de la propagation de la Pigeon Fever, de l’Anémie Infectieuse Equine et jouent un rôle dans les plaies estivales
  • La fièvre du pigeon. Également connue sous le nom de « maladie des terres arides », la fièvre du pigeon se transmet par l’exposition à un sol contaminé par les mouches et peut également se propager par contact cheval à cheval. Les températures élevées et les conditions de sécheresse précèdent souvent les épidémies. La plupart des chevaux infectés développeront des abcès musculaires profonds.

Comment prévenir l’apparition des nuisibles équins ?

Côté prévention, vous avez envisagé la vermifugation bien sûr, et vous avez raison ! D’autres pratiques et routines actives décupleront l’efficacité de votre traitement.

Une gestion optimale du fumier

Enlevez régulièrement le fumier au pré. Les restes humides et odorants sont particulièrement appréciés des mouches.

Si l’élimination complète du fumier n’est pas possible, briser les mottes de fumier pourra constituer un bon début. Vous les exposerez au soleil afin de leur permettre de sécher. Cela dissuadera bon nombre de mouches de s’approcher des écuries et des zones proches de votre cheval.

Une eau propre et fraîche

Le nettoyage et le remplissage des abreuvoirs d’eau douce éviteront la propagation des maladies par les moustiques. L’eau stagnante les attire, après quoi ils pondent leurs œufs dans et autour de l’eau stagnante.

Si vous possédez un étang sur votre terrain, introduisez-y des poissons rouges. En plus d’engloutir les algues qui auront tendance à s’accumuler, ils se régaleront des moustiques et des larves importuns, empêchant la croissance des populations de nuisibles.

Le nettoyage et le remplissage des abreuvoirs d’eau douce sont importants

Des équipements de protection

Draps anti-mouche et masques de protection, en plus de préserver votre cheval de l’inconfort de la chaleur et des rayons du soleil, fourniront une barrière efficace face aux nuisibles. Vous les retirerez quotidiennement afin de vérifier qu’ils ne gênent pas l’animal et que rien n’est passé au travers.

Un spray anti-mouches

Un petit réflexe avant de monter en selle, qui devrait rendre la promenade bien plus agréable pour tous les deux ! Vous pourrez compléter l’utilisation du spray par celle d’un onguent répulsif à appliquer sur les zones sensibles du pelage de votre cheval, et dont l’action durera bien plus longtemps.

“L’air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d’un cheval.”

Une attention toute particulière sera observée sur les oreilles durant l’été. Les poils internes de l’oreille offrent une excellente protection contre les insectes, vous appliquerez donc une pommade répulsive si ceux-ci ont été coupés.

Une protection à chaque saison

La plupart des parasites sont saisonniers. Leur population augmente considérablement lorsque les conditions de température et d’humidité sont propices à leur survie et à leur reproduction. Dans les régions du Nord, cette saisonnalité est très prononcée. En revanche, certaines régions du sud sont confrontées à des parasites toute l’année.

A vous de vous familiariser avec les nuisibles locaux et leurs cycles de vie afin de trouver les moyens de vous en protéger !

En hiver

Par temps froid, ce sont les poux et les acariens qui font des ravages, bien que les deux soient relativement rares chez les chevaux.

En cas de contamination, leur présence entraînera de fortes démangeaisons qui pourront conduire à la perte des poils de l’animal. Vous avez trouvé un poux ? Traitez sans attendre tous les chevaux ayant été en contact avec le cheval infesté. Vous aurez recours à un produit en spray plutôt qu’à un médicament injectable ou à ingérer.

En cas de démangeaisons inexpliquées, n’hésitez pas à vous rapprocher au plus vite de votre vétérinaire.

Au printemps

Avec le retour des beaux jours, moustiques et mouches repointent le bout de leur nez. Les mouches noires notamment, aussi petites qu’irritantes, qui pénètrent dans les oreilles du cheval et propagent l’infestation.

Les insecticides et les répulsifs n’étant pas toujours très efficaces ici, vous envisagerez en priorité des masques et des filets anti-mouches. Et donnerez aux chevaux un libre accès à un abri afin d’échapper aux parasites si ceux-ci deviennent trop inconvenants.

D’autres espèces de mouches émergent également au début du printemps, attirées par l’accumulation de foin pourri autour de la mangeoire. Ce qui constitue pour elles un site de reproduction idéal. Vous veillerez alors à renouveler régulièrement le foin et à déplacer régulièrement la zone d’alimentation. Dans l’écurie, la couche de foin étalée au sol ne dépassera pas plus de quelques centimètres d’épaisseur.

Quant aux tiques, vous tâcherez, pour les tenir à distance, de conserver une végétation plutôt rase et d’utiliser un répulsif spécialisé. Vous vérifierez de temps à autre le pelage des chevaux pour anticiper tout désagrément. Les moustiques seront tenus à l’écart via de larges moustiquaires tandis que vous installerez des ventilateurs à proximité de vos animaux, à l’écurie, pour empêcher l’approche des moucherons.

En été

L’été peut commencer tôt dans le Sud et durer plus longtemps que dans le Nord. Vous craindrez particulièrement les moucherons, très actifs au coucher du soleil et jusqu’à l’aube. Certains d’entre eux propagent le virus responsable de la stomatite vésiculeuse, et la plupart entraîneront d’importantes démangeaisons.

Ce sont également les moustiques, répartis en plusieurs centaines d’espèces, qui se reproduisent rapidement à proximité de l’eau stagnante et imposeront une vaccination annuelle de votre cheval.

Le contrôle des mouches se poursuivra tout au long de l’été, avec l’élimination des sites de reproduction. Les stalles seront gardées propres et sèches, de la sciure ou des copeaux de bois pourront être utilisés comme litière au lieu de la paille.

En automne

Dans les régions du Nord, certaines populations de mouches déclinent à mesure que les nuits se refroidissent. Mais dans le Sud, certaines des mouches qui ont ralenti leur reproduction pendant les journées d’été chaudes et sèches commencent à réapparaître à l’automne.

Des masques anti-mouches en maille transparente éviteront que celles-ci, attirées par les sécrétions oculaires, ne se posent dans les yeux, tandis que des filets d’oreille pourront être portés quel que soit l’exercice pratiqué.

Notez que l’utilisation de filets auriculaires peut être interdite durant certains concours, à l’exception de l’entraînement.

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